Le coeur de chaque année !

Pour ceux qui préparent cet évènement, c'est le coeur de chaque année.

Le carême, les jours saints sont préparés ensemble, par une équipe de volontaires issus des équipes liturgiques, caté et autres... et les idées fusent.

Pour arriver au coeur du coeur du mystère chrétien... Ces trois jours saints.

vous avez déjà le témoignage de Monique le samedi saint sur http://ste-barbe.cathocambrai.com/page-40472.html

 

retour en photo et avec ce texte qui a été notre guide du carême

et qui a permis de récolter plusieurs paniers de "boulettes": un papier sur lequel était noté: "Seigneur, rends-moi la joie d'être sauvé(e). J'ai besoin de recevoir ton salut. Sauve moi de : " et chacun complétait semaine après semaine enfaisant ensuite une boulette. C'est top secret avec Dieu... Des servants chaque dimanche prenaient même sept papiers pour ramener sept "boulettes"...

 

 
 
 
 


-         Notre Père qui es aux cieux…
-         Oui (temps de silence pour marquer l'étonnement)
-         Qu'est ce que c'est ?
-         Tu m'as appelé ?
-         Ah non ! Non, non. Je ne t'ai pas appel, je prie… Notre Père qui es aux cieux…
-         Là, tu l'as encore fait…
-         Mais qu'est-ce que j'ai fait ?
-         Tu m'as appelé. Tu as dit : Notre Père. Me voici. A quoi penses-tu ?
-         Oh, à rien, je… à rien du tout, je prie. Je ne fais rien de mal, non ?
-         Non, continue ta prière.
-         Que ton nom soit sanctifié !
-         Que veux-tu dire par-là ?
-         Eh bien, je veux dire que (…), je ne sais pas moi, ce que je veux dire… çà fait partie de la prière, c'est tout.
-         Mon nom est différent des autres noms. Mon nom est : Je suis ! Cela ne te dit rien ?
-         Si ! J'y avais jamais vraiment pensé avant… Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
-         Que fais-tu pour que mon règne vienne ?
-         (Il s'emporte un peu, voix plus forte) Ce que je fais, moi ? … Mais rien du tout… D'ailleurs, il me semble que ce ne serait pas mal si tu venais diriger
-         toutes choses ici-bas comme tu les diriges là-haut !
-         Est-ce que je dirige ta vie ?
-         Hé bien (…) Je vais à l'église (…) Enfin, à Noël, à Pâques. Enfin, j'y vais quoi !
-         Tu sais mon règne a déjà commencé. Mon royaume est en ceux qui suivent les traces de mon fils. Es-tu sûr de marcher dans ses pas ?
-         (Voix forte) Ecoute, Seigneur, je suis aussi bon que toutes ces personnes qui vont à la messe le dimanche matin.
-         Comment veux-tu que ma volonté soit faite si ceux qui le demandent ne commencent par l'accomplir ?
-         Oh, je sais que j'ai des problèmes. J'suis pas un saint.
-         Moi aussi, je sais.
-         Tu sais ? Alors tu sais peut-être que j'aimerais me débarrasser de toutes ces vieilles histoires là qui m'empêchent d'être vraiment libre.
-         Bien ! Mais avançons : nous allons travailler ensemble toi et moi et voir des victoires.
-         Ah non, ce soir ça va beaucoup trop loin et puis ça prend
-         beaucoup trop de temps (…) donne-nous notre pain de ce jour.
-         Me fais-tu confiance pour le pain ?
-         Oui
-          
-         Prier est un acte dangereux. Tu pourrais finir par être changé, tu sais. Mais tu n'as pas fini ta prière, continue (…) Hé bien, continue ! (…)
-         J'peux pas.
-         Tu as peur ?
-         Je sais ce que tu vas me dire.
-         Essaie donc, tu verras…
-         (…) (Très vite) Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
-         Tu penses à Brigitte !
-         (Voix forte, emportée). Voilà, je le savais que tu allais me parler de Brigitte. Mais, Seigneur, elle m'a fait beaucoup trop de mal, tu comprends ? Et moi j'ai juré de me venger…
-         Et ta prière ?
-         Ca, c'est juste une question d'habitude, c'est tout.
-         Tu es franc au moins. Mais c'est pas facile de porter la haine en soi, n'est-ce pas ?
-         Non, non, ce n'est pas facile. Mais je vais te dire : une fois que je me serai vengé, j'irai beaucoup mieux.
-         Ca n'ira pas mieux, au contraire. Tu es déjà tellement triste… Je peux changer tout ça.
-         Toi ? (…) Toi, tu peux ? Et comment ?
-         Pardonne à Brigitte comme un jour je t'ai pardonné.
-         Non Seigneur, je ne peux pas pardonner à Brigitte, vraiment, je ne peux pas…
-         Que disais-tu dans ta prière ?
-         (…) (…) (long temps de réflexion) Je vais essayer de pardonner à Brigitte. Tu pourrais peut-être essayer d'aller lui parler à elle aussi... Je ne sais pas si elle te prie chaque matin.
-         Ce n'est pas ce qui m'arrête. Finis ta prière.
-         Ne nous soumets pas à la tentation… mais délivre-nous du mal.
-         C'est ce que je ferai. Mais toi, éloigne-toi du mal. Apprends à vivre dans mon amour.
-         Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.
-         Que la grâce et la paix t'accompagnent !
-         Amen.
 
(Sketch Up)
 

Article publié par ste barbe paroisse • Publié le Vendredi 02 juillet 2010 - 16h42 • 3348 visites

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