On vous partage, ci-dessous, quelques passages des 4 témoignages (Les Sœurs de la Sagesse qui sont à Douchy, Les Sœurs servantes des pauvres qui sont à Denain, mais aussi le témoignage de personnes des Paroisses Ste Barbe du Hainaut et Marcel Callo, deux paroisses où il n’y a plus de sœurs), mais vous les trouverez en totalité en fichier joint
Nous avons eu la chance aussi d’entendre Frère Benoît Marie qui était de passage dans le doyenné. Il nous a rappelé qu’il n’y avait pas d’âge pour entendre l’appel de Dieu. Après avoir été catéchumène dans le Denaisis, il a fait sa communion à 38 ans puis la Confirmation. Il rappelle aussi l’importance de l’accueil des communautés religieuses même avec un handicap.
Les sœurs de la sagesse :
La Sagesse c’est Jésus qui s’est fait chair pour être plus proche des petits, des exclus, pour mieux rencontrer l’homme dans sa misère, sa détresse. Comme le dit si bien St Louis Marie : « Un Dieu pour sauver les hommes trouve un merveilleux secret. Il devient ce que nous sommes en nous faisant devenir ce qu’Il est. »
Oui la mission spécifique des « Filles de la Sagesse » est bien de rechercher, contempler et révéler la Sagesse au cœur du monde et d’en dénoncer les fausses sagesses. Et c’est un chemin de Bonheur qui n’est jamais fini.
Les sœurs servantes des pauvres :
Et donc, oui, ma vie peut se résumer en ces trois verbes : rencontrer, écouter, reconnaître.
Pour moi, aujourd’hui encore, ma vocation reste un grand mystère. Un grand mystère parce que, consacrée par le Christ au service des Pauvres, toute action que l’on mène aide directement ceux que Dieu nous confie…Que notre activité soit directement apostolique ou non, nous restons, par notre être même, qui est consacré par Dieu, au service des Pauvres.
Ste Barbe du Hainaut :
Il a bien fallu se rendre à l’évidence et convenir que tout le bonheur donné allait faire défaut, que nous n’aurions plus que les souvenirs et peut-être pour certains une correspondance plus ou moins suivie avec l’une ou l’autre des dernières religieuses à être passées à « la maison des Sœurs ».
Aujourd’hui encore après plusieurs dizaines d’année ce manque est bien présent.
Marcel Callo :
Depuis elles manquent beaucoup aux personnes seules, âgées ou malades. A toutes celles qu’elles rencontraient, leur écoute et leurs conseils étaient appréciés. C’était une présence, une autre approche spirituelle pour, et dans notre paroisse, et surtout à Abscon. Leur départ a entraîné la fermeture du presbytère, au regret de tous